Visa Waiver Program : les pays du programme d’exemption de visa

Lors d’un séjour aux États-Unis pour une durée maximale de 90 jours consécutifs, les voyageurs peuvent se rendre sur le sol américain sans visa.

En effet, il leur suffira simplement de faire une demande d’exemption de visa (ESTA qui leur permettra d’entrer légalement sur le territoire américain), via un formulaire en ligne.
Toutefois, ce programme n’est effectif que dans certains pays en partenariat avec les USA et il n’est ouvert qu’aux voyageurs répondant aux critères établis par le département de la sécurité intérieure des États-Unis. Nous reviendrons ici sur le programme d’exemption de visa, mais pour toute question plus spécifique, n’hésitez pas à consulter notre FAQ ESTA dédiée.

Les pays membres du programme d’exemption de visa (ESTA)

Mis en place le 12 janvier 2009, le programme d’exemption de visa compte en 2024 un total de 41 pays membres. Leurs ressortissants sont ainsi potentiellement éligibles à la demande d’ESTA. La liste des pays est présentée par ordre alphabétique :

  • Allemagne, Andorre, Australie, Autriche
  • Belgique, Brunei
  • Chili, Corée du Sud, Croatie
  • Danemark
  • Espagne, Estonie
  • Finlande, France
  • Grèce
  • Hongrie
  • Islande, Irlande, Israël, Italie
  • Japon
  • Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg
  • Malte, Monaco
  • Nouvelle-Zélande, Norvège
  • Pays-Bas, Portugal, Pologne
  • République Tchèque, Royaume-Uni
  • Saint-Marin, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse
  • Taïwan

Conditions à remplir pour bénéficier de l’exemption de visa USA

Pour pouvoir profiter du programme d’exemption de visa, le voyageur doit impérativement avoir la nationalité de l’un des pays cités ci-dessus. Les individus ayant une double nationalité doivent voyager muni du passeport du pays exempté. Sont automatiquement exclus de l’ESTA les binationaux en provenance d’Irak, d’Iran, de Syrie et du Soudan.

Cependant, la citoyenneté du voyageur n’est pas l’unique condition requise pour pouvoir solliciter un ESTA. Il faut aussi impérativement être en possession d’un passeport valide contenant une puce intégrée, c’est-à-dire un passeport électronique ou biométrique compatible avec les systèmes électroniques de l’administration américaine. Le numéro de passeport est d’ailleurs une information à communiquer lors de la demande d’autorisation, permettant aux autorités américaines de vérifier votre identité en amont.

La durée du séjour aux États-Unis ne doit également pas dépasser 90 jours maximum, et celui-ci doit s’inscrire dans le cadre d’un voyage touristique ou professionnel (visiter les USA, faire un séjour linguistique, participer à des conférences…). Il est également nécessaire pour transiter.

Le demandeur doit voyager aux USA par voie aérienne ou maritime avec une compagnie agréée par le gouvernement américain.

Frais et délais d’obtention de l’ESTA

La demande d’exemption de visa se réalise sur Internet. Le voyageur doit s’acquitter des frais de l’ESTA d’un montant de 21 dollars (nouveau tarif depuis 2022) de taxes américaines pour finaliser sa demande en ligne. Il est conseillé de remplir le formulaire ESTA avant d’embarquer, dans l’idéal, le plus tôt possible et au plus tard 3 jours avant de partir.

Une réponse sera communiquée par les autorités américaines dans un délai de 72 h maximum. Ainsi, si le statut de l’ESTA est en attente, rien d’anormal à cela : la douane américaine procède régulièrement à des contrôles aléatoires.

Les motifs de refus possibles de l’autorisation ESTA

L’autorisation ESTA sera généralement refusée aux personnes qui se trouvent dans l’une de ces situations :

  • posséder un casier judiciaire et ce, même en cas d’acquittement ou d’acte de clémence ;
  • être atteint d’une maladie grave ou contagieuse ;
  • avoir reçu un refus d’admission par le passé ou avoir excédé la durée de séjour dans le pays lors d’un précédent voyage aux États-Unis ;
  • avoir commis une infraction routière aux USA ;
  • disposer d’un passeport dont la durée de validité expire au cours du voyage (il faudra alors faire refaire un nouveau passeport) ;
  • avoir changé de statut lors du séjour aux États-Unis (passer de touriste à travailleur migrant par exemple) ;
  • avoir voyagé en Iran, Irak, Libye, Somalie, Syrie, au Soudan ou au Yémen depuis le 1er mars 2011.

Le programme d’exemption de visa américain reste donc ouvert à tout voyageur ne présentant aucune de ces particularités et rares sont les refus. Mais dans le cas contraire, et pour espérer entrer dans le pays, l’alternative sera alors de faire une demande de visa. Les ressortissants européens peuvent s’adresser au consulat ou à l’ambassade des États-Unis dans leur pays d’origine. Le consulat américain est le seul organe pouvant délivrer un visa américain à l’étranger.